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Le cockpit d'un "branleur de manche"
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Le cockpit d'un "branleur de manche"
21 septembre 2010

« Patrimoine » aéronautique !

Samedi dernier, c'était les « journées du  patrimoine », partout en France et même en Europe parait-il. Aussi, je me suis mis en tête d'aller visiter les fameuses réserves du Musée de l'Air du Bourget (celles de Dugny) supposées contenir de précieux trésors de technologie aéronautique.

atelier_hydravion_reduite

D'emblée il me faut reconnaître qu'entre les deux fois 50-60 minutes du trajet automobile et les 3 bonnes heures de la visite proprement dite, ça fait une « belle promenade » qui vous bouffe pour ainsi dire la quasi totalité d'une journée... Mais bon ! J'adore faire ce pèlerinage au moins une fois l'an, cela depuis les années 65-66, alors que ce musée cachait ses merveilles rue des vertugadins à Meudon, près d'une soufflerie aérodynamique (de l'ONERA – si je me souviens bien), dans un petit hangar où tout était incroyablement entassé, pèle-mêle, comme dans une boutique de brocanteur...

Pour en revenir à ma visite-2010 des réserves, j'en suis ressortis passablement attristé de voir (et de photographier) bon nombre de ces mythiques machines apparemment stockées en vrac sous de vieux hangars poussiéreux ou confiées au hasards climatiques sur le tarmacadam de l'ancienne base de Dugny. En effet c'est une vraie pitié que de constater le triste état de dégradation de beaucoup de ces « gros » avions lentement détériorés par les rigueurs climatiques, car dans l'ensemble sur l'exposition du tarmac, on a véritablement l'impression de visiter un cimetière d'avions éclopés plutôt que les réserves d'une de plus riches collection au monde.

Je me doute bien que ce triste état des choses n'est peut-être pas la faute des actuels gestionnaires du musée qui d'ailleurs semblent faire beaucoup d'efforts pour restaurer chaque année un peu plus de nouvelles machines ; quoique je reste persuadé que tous ces beaux avions en voie de pourrissement sur les parkings pourraient être mieux préservés s'ils étaient démontés et mis par exemple en cocon ou dans de bonnes caisses bien solides qui de ce fait faciliteraient leur stockage sous abris...

Enfin, sur le front des restaurations en cours, la présence à Dugny de plusieurs associations de bénévoles (en majorité d'anciens professionnels de l'aéronautique civile ou militaire) constitue en soi une excellente nouvelle, et c'est une grande joie que d'entendre ces passionnés vous détailler avec moultes anecdotes leurs divers travaux d'investigations techniques sur les machines historiques qui leur sont confiées par le musée.

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